Mai 1917, au coeur des tranchées. Deux années ont passées depuis que le capitaine Janvier et le lieutenant Roland Vialatte ont porté leurs soupçons sur les jeunes soldats du caporal Peyrac, mineurs et libérés de prison, et donc, forcément suspects. Vialatte s'est engagé dans " l'artillerie spéciale ", dans l'espoir que les chars parviennent, eux, à mettre un terme à la guerre. Bléssé, il retrouve Janvier, devenu commandant. En dépit de la condamnation des "gamins" de Peyrac, la colére de Janvier n'est pas apaisée et le doute n'en finit pas de le ronger, depuis la découverte d'un sauf-conduit accordé à Vialatte, qui pourrait l'accuser de la mort de Joséphine Taillandier. Malgré leurs profonds désaccords, Janvier impose à Vialatte de reprendre l'enquête à zéro, "pour rendre justice à ces malheureuses femmes et à ces gamins perdus". Accompagné du maréchal des logis Desloches, Vialatte prens la direction de Paris, sur les traces de Surin, Jolicoeur, Raton et tous les autres, qui ont préférer s'engager "pour la Patrie" plutôt que de crever entre quatre murs... "Les soldats auront beaucoup de choses à dire après la guerre. Mais j'ai bien peur qu'on ne les écoute pas, ou pire, qu'on les écoute mal. Alors, entraîné par ces silences, le soldat se taira lui aussi. Ou pire, il racontera mal, ouvrant la porte aux renoncements préparant les futurs recommencements." Roland Vialatte.